Enfin LE grand jour, Le rassemblement tant attendu depuis presque dix jours. Sous un soleil de plomb, on peut voir de loin un attroupement conséquent : environ 1000 à 1500 personnes discutent, échangent, scandent des slogans, ... Tout est en place pour réaliser la plus grande assemblée parisienne pour une "Démocratie Réelle" vue jusqu'alors.

Les équipes des adminsitrateurs s'occupent d'une table d'écriture de "Cahiers des doléances", d'un coin pour les enfants dans lequel ces derniers peuvent dessiner, jouer, d'une cantina pour donner de l'eau et des fruits car il fait très chaud, et bien entendu, des débats.

Oui, ces fameux débats qui ont lieux tous les soirs sur la marches de la Bastille, pour savoir d'où vient le mouvement, et comment l'organiser, le faire évoluer. Tous le monde est là, devant cette grande feuille blanche politique : tout est à faire. Car ce mouvement qui réunit tout les classes d'âges (dont une majorité de jeunes) ne se veut surtout pas apolitique mais apartide, ne souhaite pas être récupérer, mais accepte avec joie les interventions de toutes personnes qui ne fera pas la promotion d'un quelconque parti, mais de ses idées!!!

Vers 16h30 arrivent des camions de la gendarmerie. Les amnifestants, se sentant opprimés, tentent alors d'investir la route du rond point de la Bastille, pour gêner la circulation. Les gendarmes mobiles en tenues anti-émeutes (masque à gaz sortie mais pas sur la tête, lance grenade lacrymogène) encerclent les manifestants pour, soit-disant , la sécurité et les repoussent petit à petit sur le trottoir. A partir de 18h, les forces de l'ordre empêche quicoqnue de rentrer dans le rassemblement alors que celui-ci à droit de tenir séance jusqu'à 20h. Suite à de nombreuses discussions, à la montée en pressions des manifestants, à la présence d'enfants, il est ensuite autorisé de rentrer dans le rassemblement  par un petit trou de trois mètres sur un côté. Autant le dire, le but de la présence policière ressemble plus à une dissuasion, pour empêcher les personnes curieuses de rentrer en contact avec le mouvement que de "sécuriser" le rassemblement.

Le rassemblement arrive tout de même à son terme, après une assemblée générale un peu houleuse dû à la présence policière. D'ailleurs voilà que ces derniers montent en haut des marches et décident de repousser tous le monde en bas des marches, ce qui est d'office refusé par tous le monde, seul la méthode de résistance diffère : rester assis et se laisser trainer par les gendarmes, ou pousser contre eux.  La deuxième solution met à rude épreuve les nerfs de l'armée qui donne quelques coups de poings et coups de pieds aux personnes assises sous l'oeil d'appareils photos et de caméras. Pour finir, la place est vidée à coup de gaz lacrymogène, trois vaporisation ont suffit. Mais pas à faire retomber l'envie de se rassembler. L'affront subit, contre une démocratie vieillissante qui a peur de ne pas controler ce qu'elle ne connait pas, ne fait il pas que donner des ailes au mouvement .

PS : Selon certaines sources, les forces de l'ordre sont intervenus sur demande de Bertrand Delanoe et du préfet. ATTENTION, ce n'est qu'une rumeur, très difficile à vérifier.